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Offre révisée pour les périodiques de Wiley

Après avoir tenté sans succès de prolonger de quelques mois les abonnements Wiley, — ce qui aurait permis de compléter la validation par les unités des résultats de l’analyse sur les périodiques —, les bibliothèques de l’Université de Montréal annoncent une révision de leurs abonnements aux périodiques de l’éditeur John Wiley & Sons. Ces ajustements entreront en vigueur dans les prochains jours.

Le nombre d’abonnements passera de 371 à 377. Mentionnons qu’il s’agit de la première application de la méthodologie recommandée par le Groupe de travail sur la collection de périodiques (GTCP) qui tient compte des suggestions émises par les membres de notre communauté. Il en résulte que certains abonnements ont été annulés, alors que d’autres ont été ajoutés. Ces mouvements ont majoré notre facture de 100 000 $, malgré un rabais additionnel consenti par l’éditeur, car les ajouts sont beaucoup plus onéreux que les retraits. La nouvelle sélection de titres retenus représente 78 % de l’utilisation mesurée avant la déconstruction l’année dernière. 

Liste des 10 titres les plus coûteux parmi les titres retenus :

Comme annoncé l’an passé, les bibliothèques ont poursuivi leur engagement d’ajuster la collection en favorisant une approche participative. Il apparaissait déraisonnable d’attendre une année supplémentaire pour appliquer les changements, car la méthodologie développée par le GTCP représente une amélioration significative par rapport à l’an dernier. Elle incorpore les suggestions formulées par la communauté et propose une évaluation des titres par grands domaines. Les bibliothèques n’ont toutefois pas été en mesure de souscrire à tous les abonnements prescrits par la méthodologie afin de respecter le budget.

Richard Dumont, directeur général des bibliothèques, se prononce sur le coût démesuré de certains titres et de l’impact de les intégrer à la collection : « Bien sûr, un coût d’abonnement de 30 000 $ par année pour un titre nous interpelle fortement. La réalité économique est implacable : ce 30 000 $ ne pourra être employé à d’autres fins. S’agit-il vraiment d’une utilisation optimale de cet argent pour notre communauté? La question se pose et nous en discuterons avec les membres du Groupe de travail sur la collection de périodiques et ceux du Comité consultatif sur les bibliothèques. Je m’explique mal que le coût d’abonnement moyen des périodiques varie autant d’une discipline à l’autre, de 278 $ en musique à 3 900 $ en chimie en 2013, alors que les éditeurs ne paient ni pour les articles ni pour la révision. »

Soulignons que les bibliothèques de la California State University, regroupement de 23 campus californiens, annonçaient le 7 janvier dernier qu’elles allaient également favoriser la prise d’abonnements à la pièce plutôt que de s’abonner à l’ensemble complet des titres de John Wiley & Sons.

Pour en savoir plus